Les problèmes de santé qui relient entre autres, cancers hormono-dépendants et consommation de soja, ont été exposés depuis peu, alors que des populations entières qui consommaient du soja sous toutes ses formes depuis des millénaires, n’ont jamais connus de tels problèmes de santé, y compris les enfants.
Le soja serait-il incriminé sur sa teneur potentiellement toxique en isoflavones pour des raisons obscures ?
L’article suivant : http://naturo-passion.com/soja-verites-et-mensonges/ nous éclaire sur la question de manière scientifique et semple-t-il, plus équilibrée que les nombreux articles qui circulent sur le net. Le consommateur a le droit de connaître la vérité sur la question, mais pourtant, il n’est pas toujours simple d’y voir très clair sur la toile.
Cuisine alcaline atttache un certain intérêt aux produits dérivés du soja, à condition qu’il soit de source sûre (sans OGM et BIO).
De plus les recommandations officielles de l’ANSES s’appuyant sur une longue étude réalisée en 2005, sont à prendre en compte :
- Hommes : Bien que les études disponibles confirment la non toxicité de ces isoflavones, l’AFSSA suggérait de limiter l’apport journalier d’isoflavones à 1 mg par kilogramme de poids corporel, et d’ajouter un avertissement sur les produits contenant du soja. Ce projet n’a pas abouti
- Femmes : Les études sont contradictoires, et il n’est pas certain que les phytoestrogènes aient un effet quelconque en tant que facteur (favorisant ou protecteur) pour le cancer chez la femme. Des études épidémiologiques ont montré un effet protecteur contre le cancer du sein. Cependant des études In vitro ont conclu que les femmes ayant ou ayant eu un cancer du sein devraient être averties qu’elle avaient plus de risque de récidive si elles consommaient des aliments à base de soja, car les phytoestrogènes peuvent stimuler la croissance de cellules tumorales in vitro. La tumeur croît avec un faible taux de génistéine, tandis qu’une forte concentration de génistéine présente un effet protecteur. D’autres études montrent une corrélation négative entre consommation de soja et taux de récidive. Une revue scientifique des études disponibles sur l’utilisation des phytoestrogènes pour améliorer les symptômes de la ménopause (bouffées de chaleur) a montré qu’il n’existait pas d’effet bénéfique démontré des phytoestrogènes sur ces symptômes indésirables.
- Adolescentes : Plusieurs études évoquent un effet protecteur de la consommation de phyto-œstrogènes à l’adolescence vis-à-vis du cancer du sein.
- Nourrissons et enfants : L’ANSES a ém une mise en garde face à l’usage de préparations à base de soja avant l’âge de 3 ans, en précaution et en tenant compte de la teneur élevée en isoflavones. Dans d’autres pays, cette prévention vis-à-vis des produits infantiles à base de soja n’existe pas, la recherche n’apportant pas d’éléments en faveur de la dangerosité des formules à base de soja.
Dossier complet : ETUDE ANSES PHYTOESTROGENES